Sacha Sperling

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Sacha Sperling
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (33 ans)
Nom de naissance
Yacha KurysVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère

Sacha Sperling (de son vrai nom Yacha Kurys) est un écrivain français né le 1990. Il est le fils des cinéastes Alexandre Arcady et Diane Kurys, et le demi-frère du réalisateur Alexandre Aja.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève à l'École alsacienne[1], Sacha Sperling abandonne ses études supérieures de lettres pour se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Mes illusions donnent sur la cour, dont le titre est emprunté à une chanson de Serge Gainsbourg, a été l'un des grand succès de la rentrée 2009. Il y raconte l'année scolaire d'un collégien parisien issu de la jeunesse dorée : ses amours, ses parents dont il s'éloigne peu à peu, les cours qu'il délaisse, l'alcool, la drogue. Mes illusions donnent sur la cour a été traduit dans dix pays[2].

Son second roman, Les Cœurs en skaï mauve, est paru chez Fayard le . Le titre est emprunté à 37°2 le matin, le roman de Philippe Djian[3]. Il y raconte la romance, le temps d'un été, entre un jeune homme paumé et une jeune fille ambitieuse. En , il sort son troisième roman J'ai perdu tout ce que j'aimais toujours chez Fayard. Le titre est cette fois emprunté à une chanson d'Alain Souchon. Dans ce roman en grande partie autobiographique, il revient sur son parcours après le succès de son premier livre. En 2016, il sort son quatrième roman, Histoire de petite fille : « ce nouveau livre, c'est la première fois que je ne parle pas de moi ou de ma vie… J'essaie d'être écrivain avant d'être en analyse »[4]. Dans ce dernier roman, salué par la critique[5] et couronné par un succès en librairie, Sacha Sperling raconte l'ascension fulgurante d'une actrice de films X à Los Angeles. Le livre sera sélectionné sur la liste du prix Renaudot printemps 2016[6].

En 2017, il co-écrit le film Ma mère est folle de sa mère. Cette comédie loufoque raconte l'histoire d'une mère fantasque (interprétée par Fanny Ardant), et de son fils (interprété par le chanteur Vianney).

Lors de la rentrée littéraire 2021, Sacha Sperling publie un nouveau roman aux éditions Robert Laffont. Dans «Le fils du pêcheur”, il renoue avec l’auto fiction ainsi qu’avec le romantisme noir de son premier roman. L’intrigue se déroule entre Paris et la Normandie. Entre son histoire d’amour passé avec Mona, et sa passion au présent avec Léo.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Colombe Schneck, « École alsacienne, les liens du rang », GQ, septembre 2015, pages 94-98.
  2. En allemand (Ich dich auch nicht, éd. Piper), en néerlandais (Ik, voor eeuwig, éd. Meulenhoff), en italien (éd. Einaudi), en portugais (Ilusões pesadas, éd. Companhia das Letras, São Paulo, Brésil), en vietnamien (Ao anh tuoi hoc tro, éd. IPM), en coréen (éd. Munhakdongne), en tchèque (Bludy z nudy, éd. Euromedia), en chinois (院中的幻影, éd. Jilin) et en hongrois (éd. Pandora).
  3. Le titre a été emprunté à "37,2° le matin", le roman culte de Philippe Djian : "Les cœurs en skaï mauve" est un belle suite au précédent roman de Sacha Sperling. Kévin Juliat, « "Les cœurs en skaï mauve" de Sacha Sperling (Fayard) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur actulitteraire.hautetfort.com, (consulté le ).
  4. Karelle Fitoussi, « Sacha Sperling - Label effronté », Paris Match, semaine du 4 au 11 mai 2016, page 20.
  5. Patrick Besson, « Besson - Le nouveau roman de Sacha Sperling est grand », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « La sélection de printemps du Renaudot », sur Bibliobs, (consulté le ).
  7. Dupuis Jérôme, « Sacha Sperling, bonjour mélancolie », sur L'Express, (consulté le ).
  8. David Caviglioli, « Un navet signé Sacha Sperling », sur Nouvel Obs - Bibliobs, (consulté le ).
  9. Jérôme Béglé, « Rentrée littéraire 2013 - Sacha Sperling, le retour de l'enfant prodigue », sur Le Point, (consulté le ).
  10. Jeanne de Ménibus, « J’ai perdu tout ce que j’aimais », sur Elle, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]